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#Covid-19. Les chiffres concernant les contaminations et le nombre de décès gardent la même tendance : toujours à la hausse. À ce jour, les États-unis comptabilisent 3,8 millions de cas et plus de 140 000 morts. Ce sont les États du sud du pays qui connaissent les plus fortes hausses. Aujourd’hui, pour la première fois, le président Trump a tweeté une photo de lui portant un masque avec cette phrase : « Beaucoup de personnes disent que c’est patriotique de porter le masque. Il n’y a pas plus patriote que moi ».

#Biden / Russie. Joe Biden met en garde la Russie contre toute ingérence dans les prochaines élections américaines. Dans une ferme déclaration, le candidat démocrate avertit que toute interférence sera traitée comme un acte hostile aux États-unis. Une fois élu, dit-il, « je donnerai ordre à mon administration d’imposer des sanctions conséquentes sur les auteurs » de tels actes. Cette prise de position contraste avec la magnanimité, souvent dénoncée par les démocrates, de Donald Trump vis-à-vis de Moscou.

#Loi et Ordre. Après la ville de Portland, dans l’Oregon, le président Trump décide d’envoyer des troupes fédérales à Chicago. À Portland, les forces fédérales ont affronté des manifestants qui ont commencé leurs protestations contre la violence policière et le racisme, depuis la mort de George Floyd. Les forces fédérales ont été envoyées malgré le désaccord des autorités de l’Oregon. Trump a dans la ligne de mire les villes démocrates qu’il accuse de ne pas instaurer l’ordre.

#Juge fédérale. On savait que l’anti-féminisme pouvait conduire au meurtre. Dimanche, un homme déguisé en livreur sonne à la porte de la juge Esther Salas, dans le New Jersey. Il abat son fils et blesse grièvement son mari à coups de fusil. Madame Salas était au sous-sol. Le meurtrier présumé a été retrouvé mort à deux heures de route du domicile de la juge. Les enquêteurs affirment qu’il s’est suicidé. Cette affaire retient l’attention ici car le meurtrier présumé est un avocat qui a plaidé dans des affaires, jugées par Madame Salas, sur le genre et pour avancer la cause féminine. L’avocat ne supportait pas les rendus en sa défaveur.

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#Interview. 1. L’événement médiatique du jour était le long entretien accordé par Donald Trump à l’excellent journaliste Chris Wallace de Fox News. L’interview était un chef d’oeuvre de fact-checking et de corrections de la part du journaliste envers le président. Celui-ci a appelé au moins à deux reprises en plein entretien sa porte-parole pour lui apporter des documents pour l’aider. En sueur, sous une température à 38 degrés dans les jardins de la Maison Blanche, Trump a dit « mais qui a eu l’idée de nous mettre ici ? ». Chris Wallace lui répond : « c’est vous !« . Voici pour la forme. Le fond vaut le détour.

#Interview. 2. Au cours de cet entretien qui a duré près d’une heure, Trump a rappelé qu’il a fait « un meilleur travail que tout le monde » face à l’épidémie du Covid-19, « qu’il va gagner car les sondages mentent« , que « Biden était incompétent » et que lui « a réussi un test cognitif à 100% » et que le livre que sa nièce Mary Trump vient d’écrire « est un mensonge et une honte« . Le contrant, Chris Wallace lui a sorti les chiffres sur la mortalité due au Coronavirus, ceux sur sa popularité et sa perte face à Biden. Le journaliste a même balayé les résultats du test cognitif ainsi : « J’ai pris ce test. Il n’est pas dur. On vous y demande de reconnaître un éléphant« . Voici pour l’anecdote, mais toute la conversation est à regarder.

#Covid-19. L’épidémie du Coronavirus est loin d’être maîtrisée aux États-unis. Tous les jours, près de 60 000 cas positifs nouveaux sont enregistrés. Ce dimanche, près de 800 personnes sont mortes du virus. Pour la première fois, des gouverneurs républicains se sont déclarés contre la volonté du président Trump de réouvrir le pays. Les leaders républicains au Sénat n’hésitent plus non plus à passer les messages de prévention que Trump refuse de porter et demandent à la Maison Blanche de laisser les scientifiques diriger la lutte contre la pandémie.

#Portland. Cette ville de l’Oregon est le théâtre de protestations depuis 50 jours. Mais pour maîtriser la situation, la police locale et les forces fédérales ne sont pas sur la même longueur d’onde. Celles-ci ont commencé à arrêter les manifestants et à empêcher les rassemblements. Les forces locales, elles, voulaient davantage de pourparlers. Le ministère de la sécurité intérieure et celui de la justice passent outre la volonté du gouverneur de l’État de l’Oregon. Une polémique à suivre, car Trump a mis en garde : si les gouverneurs n’arrivaient pas à contrôler les protestations, l’État fédéral le ferait. « Loi et ordre« , comme il le tweete presque chaque jour.

#KanyeWest. Le rappeur qui s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle a tenu une première réunion publique ce dimanche, en Caroline du sud. Portant un gilet pare-balle, Kanye West a abordé plusieurs sujets, dont la question du racisme et celle de l’avortement. Premiers mots et premières polémiques : il a attaqué une figure respectée de la cause de la communauté noire, Harriet Tubman, une ancienne esclave qui a réussi à se libérer durant le 19ème siècle. Pour lutter contre l’avortement, il a dit : « chaque femme donnant naissance aura un million de dollars par enfant« , sous la présidence Kanye West. L’Amérique n’a pas fini de nous étonner.

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#MaryTrump. 1. Le livre de la nièce du président bat tous les records de vente. En une journée, il s’est vendu à près d’un million d’exemplaires. Mary Trump y décrit la vie de sa famille et surtout le passé controversé et le comportement de son oncle devenu président. Aujourd’hui, dans le journal The Washington Post et sur la chaîne MSNBC, elle s’est livrée à de nouvelles attaques contre lui et a mis en garde les américains contre la réélection de Donald Trump.

#MaryTrump. 2. Dans son interview à la chaîne MSNBC, elle a affirmé avoir entendu dans le passé son oncle Donald Trump dire des mots racistes et anti-sémites. « Ce sont des mots que ma famille utilisait« . La journaliste lui demande de spécifier si, personnellement, elle peut attester avoir entendu de tels mots prononcés par son oncle aujourd’hui président des États-unis. « Oui« , répond-elle.

#Espionnage. L’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine confirme que la Russie essaie d’acquérir illégalement les résultats des recherches sur le vaccin contre le Covid-19. La NSA a même identifié l’agence russe en quête de ces informations. Le Canada et le Royaume-uni ont eux aussi détecté des activités d’espionnage similaires, de la part de Moscou. Selon l’OMS, les travaux de l’Université d’Oxford en Angleterre sont les plus avancés dans le développement d’un vaccin.

#Covid-19. Il y a eu 75 000 nouveaux cas positifs au coronavirus ce jeudi. Les États-unis n’ont jamais enregistré un nombre si élevé en une journée. Les plus fortes augmentations ont été observées dans les États du sud et de l’ouest. Le port du masque dans les lieux publics a été rendu obligatoire ou fortement suggéré dans vingt-cinq sur les cinquante États que compte le pays.

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#Fauci. Depuis plusieurs jours, les conseillers du président Trump attaquent ouvertement le Dr Anthony Fauci, l’un des épidémiologistes les plus respectés, membre du comité sur le Covid-19 mis en place par la Maison Blanche. Certains y ont vu la main du président lui-même, comme il est « covid-sceptique » et a souvent contredit ses scientifiques. Dr. Fauci n’a pas eu de réunion officielle avec Trump depuis plusieurs semaines alors que l’épidémie est aujourd’hui hors de contrôle dans le pays.

#Campagne. Donald Trump change le directeur de sa campagne électorale. Brad Pascale était décrié depuis la reprise des meetings du président et l’échec du rassemblement de Tulsa le mois dernier. Ce changement arrive alors que Trump continue sa chute dans les sondages. Selon les dernières études sur les intentions de vote, le démocrate Joe Biden devance l’actuel président de 15 points. L’université Quinnipiac qui a conduit cette étude donne, par ailleurs, seulement 36% de personnes satisfaites contre 60% d’insatisfaites du travail de Trump.

#Armes. Le nombre d’américains qui veulent acquérir des armes à feu bat tous les records. Durant le mois de juin, les vérifications d’antécédents, préalables à tout achat, ont bondi de 136%. Ils étaient 8,4 millions à avoir entamé des démarches d’acquisition de nouvelles armes. Ces achats ont lieu dans une période de tensions sociales, suite à la mort de George Floyd.

#Twitter. C’est le plus gros piratage de l’histoire de Twitter. Les comptes de plusieurs personnalités et célébrités ont été hackés et au moins un message sur la crypto-monnaie Bitcoin en a été envoyé. Les comptes de Barack Obama, Elon Musk, Bill Gates et de Joe Biden, entre autres en font partie. Quelques comptes ont été désactivés puis réactivés. « C’était une rude journée« , a réagi Jack Dorsey, le patron du réseau social.

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Dès le titre du livre, vous êtes avertis comme si vous entamiez un film d’horreur : « Comment ma famille a créé l’homme le plus dangereux au monde ». L’homme en question est l’actuel président des États-unis, Donald Trump et l’auteur de l’ouvrage n’est autre que sa propre nièce, Mary Trump. Son livre sort ce mercredi 14 juillet et il n’est qu’un parmi plusieurs que consacrent au président d’anciens de ses proches ou collaborateurs. Outre celui de Mary Trump, le livre de l’ex-conseiller à la sécurité de la Maison Blanche John Bolton était des plus attendus.

Bien avant sa sortie officielle, le contenu de l’ouvrage de Mary Trump a déjà été largement relayé par les médias. Mary est psychologue et s’y livre sans concession sur l’état psychique de son oncle. Voici ce qu’elle écrit, tel que le rapporte le NewYork Times : « Les pathologies de Donald sont si complexes et son comportement si souvent inexplicable qu’arriver à un diagnostic juste requiert un ensemble de tests psychologiques et neurophysiques qu’il (Trump) ne s’asseyerait jamais pour les faire ». Peu importe cet hypothétique examen pour Dr. Mary Trump, elle tranche : Donald répond « aux neuf critères qui décrivent un narcissique ». Mary dit connaître très bien son oncle. Elle poursuit : « Son égo a été et demeure toujours une barrière fragile et inadéquate entre lui et le monde réel ». 

Le livre de Mary Trump est une plongée dans la vie du clan Trump, emmené par Fred Trump, le père de Donald, de deux autres garçons et d’une fille. Avec une mère malade et quasi-absente, la famille est dominée par ce père riche, très riche. L’aîné des garçons est Fred Junior, le père de Mary. Alcoolique, il se suicide à l’âge de quarante deux ans. Mary n’a jamais pardonné à son grand-père et à son oncle leur dédain pour son père. Elle illustre cette indifférence par une révélation atroce : le soir de l’hospitalisation suivie de la mort de son propre frère, Donald est parti au cinéma. Et comme pour bien rassurer le monde, elle écrit que « son oncle a la maturité émotionnelle d’un enfant de trois ans ». Voici pour le descriptif de la personnalité ou plutôt du « désordre » que Mary Trump a observé chez celui qui est, aujourd’hui, l’homme le plus puissant du monde.

Le mensonge comme mode de vie

Le livre de Mary Trump n’est pas le seul qui sort ces jours-ci sur Donald Trump. Il y a donc celui de John Bolton, l’ex-conseiller à la sécurité à la Maison Blanche. Le livre s’intitule The Room Where It Happened ou « La pièce où ça s’est passé ». Les deux mémoires sont publiés par l’éditeur américain Simon & Schuster. Si Mary parle « de la maturité d’un enfant de trois ans », Bolton décrit longuement « l’instabilité », « l’incapacité de concentration » et « l’ignorance » de son ancien patron. Le livre de Bolton regorge d’anecdotes illustrant ces traits de caractère. Comme ignorer que le Royaume-uni est une puissance nucléaire ou que la Finlande ne fait pas partie de la Russie. Les deux livres sont d’accord sur les points suivants chez leur sujet : l’égo et la défense de l’intérêt personnel. Bolton affirme que « Trump place sa réélection au centre de toute décision », avant même l’intérêt national. Comme illustration, l’ancien conseiller révèle que Donald Trump a demandé à la Chine l’achat de produits agricoles venant des États où il serait en difficulté pour la prochaine élection présidentielle. En contrepartie, le gouvernement américain fermerait les yeux sur les exactions commises par Pékin contre la minorité musulmane chinoise des Ouïghours. 

Le président et ses porte-paroles ont démenti l’ensemble des accusations contenues dans les deux livres. Mais à en croire Mary Trump, la parole n’a aucune valeur chez son oncle : « il a fait du mensonge son mode de vie ». Trump et ses proches ont même saisi la justice pour interdire leur publication. Sans succès. Les deux livres seront sans doute en tête des ventes pendant un long moment. La psychologue Mary Trump n’hésite pas à faire le rapprochement entre les comportements de l’oncle qu’elle a connu et le président qu’il est devenu. En remontant à son passé familial, elle met en garde : « Donald, suivant l’exemple de mon grand-père, a détruit mon père. Je ne le laisserai pas détruire mon pays ». John Bolton lui aussi alerte le peuple américain. Lors d’une interview sur CNN, il met en garde : « Trump n’aura pas de limites dans son action s’il a un second mandat ». Enfin, malgré son attachement au parti républicain, Bolton ne votera pas pour Trump en novembre prochain. 

En attendant Michael Cohen

Michael Cohen a été l’avocat personnel de Donald Trump pendant douze ans, jusqu’en 2018, avant et après son élection. Il a été l’homme à tout faire du businessman new-yorkais. Souvenez-vous, Michael Cohen était au centre de plusieurs règlements de sommes d’argent dans des affaires de moeurs supposées qui concerneraient Donald Trump. Depuis, M. Cohen s’est retourné contre le président et purge actuellement une peine de trois ans de prison. Lui aussi sortira un livre sur Trump, avant l’élection présidentielle de cette année, promet-il. Son livre, s’il paraissait, serait sans doute beaucoup plus sur les affaires privées de l’actuel président. Mais là-aussi, les proches du président ont promis de tout faire pour empêcher sa sortie. Ce qui est quasiment du domaine de l’impossible aux États-unis, toujours au nom de la sacro-sainte liberté d’expression. Parions que d’autres livres témoignages sur Trump sortiront les mois prochains. Il faut dire que la période tout comme le sujet s’y prêtent : on est à moins de quatre mois de l’élection présidentielle où un personnage si controversé, anciennement homme de médias et du show biz occupe le fauteuil présidentiel. Il aime les projecteurs. Alors quoi de plus normal que de le mettre davantage en lumière. Les revues ne font que commencer.

Moktar Gaouad

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#Donald Trump. Ce jeudi, une décision aux conséquences lourdes est attendue de la part de la Cour suprême des États-unis. Après plusieurs batailles juridiques, le dernier mot lui revient d’autoriser ou non la publication des déclarations d’impôt de Donald Trump. Soupçons de financements illicites de ses sociétés, argent douteux et évasion fiscale sont autant d’accusations portées contre Trump avant son élection comme président. Depuis plusieurs années, les procureurs de New York et les démocrates au Congrès livrent bataille pour accéder à ces déclarations. C’est dire que cette décision aura d’énormes retombées jusque sur le scrutin présidentiel de novembre prochain.

#George Floyd. Les caméras corporelles que portaient les policiers ayant interpellé puis tué George Floyd ont parlé. La retranscription de leur contenu montre que George Floyd avait répété vingt fois la phrase « I can’t breathe » ou « je ne peux plus respirer«  avant de mourir. Les derniers mots qu’il a prononcés ont été : « ils vont me tuer« . George Floyd est cet homme noir tué à Minneapolis et dont la mort va déclencher les plus importantes protestations de l’histoire des États-unis, contre la violence policière et le racisme.

#Alexander Vindman. Ce Lt-Colonel, ex-membre du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, prend une retraite anticipée. Vindman avait entendu l’ensemble de l’appel entre les présidents américain et ukrainien, puis témoigné dans la procédure de destitution contre Donald Trump. Vindman dit quitter l’armée « suite à une campagne d’intimidation et de représailles » de la part du président et de ses représentants.

#Bill de Blasio. Le maire de New York annonce que le écoles de la ville ne rouvriront que partiellement, en septembre prochain. Le système scolaire est fermé depuis plus de quatre mois, suite à l’épidémie du Covid-19. De Blasio projette une présence physique des élèves de un à trois jours maximum. Le reste du temps, ils apprendront en ligne. New York accueille le plus grand nombre d’élèves dans le pays.

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#Révélations. La nièce du président américain, Mary Trump sortira son livre tant attendu sur la vie de leur famille le 14 juillet prochain. Mais les journaux ont déjà révélé certains contenus. On apprend que Donald Trump a payé quelqu’un pour passer les examens pour pouvoir accéder à l’université, que la propre soeur du président le traite de « clown« . Mary Trump qui est docteur et psychiatre attribue le désordre comportemental de son oncle président à la dure attitude du père Trump. Elle affirme que son oncle a fait de « la tricherie son mode de vie« .

#Record. Ce mardi, 58 146 nouveaux cas positifs au Coronavirus ont été enregistrés aux États-unis. C’est le plus grand nombre de contaminations jamais observé sur une seule journée. L’épidémie, qui semble hors de contrôle, continue sa progression dans la plupart des États.

#Retrait. Les États-unis ont annoncé officiellement leur retrait de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis quelques mois, Trump menaçait de le faire. La lettre adressée à l’ONU formalise la décision qui sera effective dans un an, comme le prévoient les statuts. En cas de défaite de l’actuel président, son rival Joe Biden a dit qu’il reviendra sur la décision de retrait.

#TikTok. L’administration américaine « songe » à bannir plusieurs applications chinoises dont la célèbre TikTok. Le Département d’état accuse les réseaux sociaux chinois « d’espionnage ». Cela constituerait un énorme préjudice à l’application TikTok qui connaît un succès fulgurant dans le monde. Elle a été téléchargée 2 milliards de fois.

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#Covid-19. « Les États-unis demeurent enfoncés jusqu’aux genoux dans la première vague de l’épidémie ». Cette déclaration est du Dr. Anthony Fauci, l’un des épidémiologistes qui coordonnent la réponse américaine. Il y a près de 3 millions de cas positifs et près de 130 000 morts. Trente deux États sur cinquante connaissent une augmentation de l’infection.

#Logement. La crise économique ayant mis au chômage des millions d’américains, nombreux sont ceux qui ne pourront plus payer leur prêt immobilier ou leur loyer. Selon des statistiques rassemblées par une compagnie en charge de planifier les centres urbains, près de 7 millions de personnes seront incapables de payer le loyer à la fin de ce mois de juillet. Ils seront susceptibles d’être expulsés.

#Mary Trump. Le livre tant attendu de la nièce du président américain paraîtra le 14 juillet. Son éditeur Simon & Schuster a avancé la sortie de deux semaines, en arguant la forte attente. La famille Trump a essayé de bloquer la publication du livre qui, apparemment, raconte les côtés les plus sombres du clan Trump et notamment du président.

#Popularité. Selon Gallup, la cote de de popularité de Donald Trump plonge à 38%. À quatre mois de l’élection présidentielle, la baisse est observée au sein même de sa propre base. L’institut rapporte notamment que les hommes blancs âgés, tout comme les peu diplômés des États du centre du pays qui ont voté massivement pour Trump commenceraient à le quitter.

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Les États-unis sont de loin le pays le plus touché par l’épidémie du Covid-19. À ce jour, trois millions d’américains en ont été infectés et cent trente mille y ont succombé. Et selon leurs propres agences de santé, ces chiffres sont largement sous-estimés. Comment la première puissance mondiale est-elle incapable de faire face alors que d’autres pays ont jugulé le fléau ? S’agit-il d’un manque de moyens, d’impréparation, d’inefficacité de son système de santé ? Ou s’agit-il d’autre chose ?

Les vidéos de comportements d’américains irascibles face au Coronavirus pullulent dans les médias et les réseaux sociaux. Nous en avons tous regardé. Nous avons vu ces femmes et ces hommes hystériques refusant de porter un masque ou de se mettre à distance et le criant bien fort. On peut rester certainement hanté par l’image de cette femme qui a détruit un chariot entier de courses parce qu’on lui demandait de mettre un masque dans le magasin, par la vidéo de cet homme étalant exprès sa salive sur le comptoir d’une chaîne de restauration à emporter, ou celle de cette femme qui toussait exprès sur un bébé et sa mère sur une terrasse en Californie. Et j’en passe. Ces gens-là, comme des millions d’américains crient haut et fort que le Coronavirus est une « arnaque » et une « imposture ». 

Bien plus que dans le reste du monde, le doute s’est installé dans une bonne partie des États-unis vis-à-vis du virus. Et malgré que leur pays continue d’en payer le plus lourd tribut, rien n’y fait. Il y a toujours cette même résistance face aux faits. Ces mêmes vidéos de fêtes organisées exprès pour narguer les « peureux » et « les moutons », qualificatifs qu’utilisent ceux qui ne croient pas au virus pour parler de ceux qui le craignent et qui s’en protègent. 

Le politique infecte le Covid 

Dès l’arrivée du virus au pays, l’Amérique s’est divisée suivant ses lignes politiques classiques. Au plus haut sommet de l’État, le président Trump a choisi la politisation d’une affaire qui, ailleurs dans le monde, est souvent restée du domaine sanitaire. Il a été soutenu dans sa stratégie par nombre de gouverneurs d’états républicains et par certains médias conservateurs dont la très influente chaîne de télévision Fox News. Le président et ses alliés ont très tôt commencé à inculquer le doute quant à la dangerosité du virus pour garder le pays en fonction. Dans cette année d’élection présidentielle, Trump sait que son bilan économique est un facteur important pour sa réélection. En écho, au niveau des états, plusieurs gouverneurs républicains ont suivi la volonté du président Trump en refusant d’imposer les consignes protectrices et de confiner leur population, à l’opposé des mesures prises par les gouverneurs démocrates. Ainsi donc, comme souvent aux États-unis, le politique est venu perturber l’action collective. 

Il y a certes l’économie qu’il fallait coûte que coûte défendre. Mais il y a surtout la réaction, d’une partie de la population, à toute mesure perçue comme atteinte à la sacro-sainte liberté. En refusant de se plier aux injonctions qui ont suivi l’expansion du Covid-19, les républicains disent défendre « le principe intangible de la liberté individuelle ». C’est ce que résume cette déclaration souvent répétée du vice-président Mike Pence : « Même en période de crise sanitaire, le peuple américain ne devrait pas abandonner les droits que lui donnent la Constitution ». Pendant que la Californie et New York affrontaient la première vague, les États républicains s’empressaient de continuer ou de réouvrir leurs activités. Le Gouverneur du Texas, Greg Abbott le justifiait ainsi : « On veut être sûr que les libertés individuelles ne sont pas violées. Par conséquent, le gouvernement ne peut imposer aux individus des mesures, comme porter des masques ». Il devient donc clair que démocrates et républicains voient le Coronavirus et ses conséquences différemment. Le site web politique FiveThirtyEight a sorti les chiffres l’illustrant : 84% des républicains approuvent l’action de Trump face au Covid-19 contre seulement 14% des démocrates. 

L’épidémie hors de contrôle

Selon un autre décompte fait récemment par le NewYork Times, sur vingt-neuf États qui ont réouvert très tôt, vingt-deux ont des gouverneurs républicains. Sur vingt-et-un États qui ont eu des mesures de confinement strict, dix-huit ont des gouverneurs démocrates. D’ailleurs, c’est dans les États démocrates où l’on observe que les populations appliquent dans leur majorité les consignes données par les autorités sanitaires. Et même quand la pandémie semble devenir hors de contrôle dans le pays, les clivages demeurent. Toujours selon le site web politique FiveThirtyEight, 32% des républicains veulent desserrer les mesures de confinement et seulement 3% des démocrates sont du même avis. Les républicains suivent largement les indications et prises de position de Trump qui dénonce la paralysie du pays et veut justement « desserrer ». Le virus politique a eu raison de l’approche sanitaire alors que l’épidémie ne s’arrête pas. Dorénavant, chaque jour, près de 50 000 américains sont infectés par le  Covid-19 et des centaines d’autres en meurent. Sans distinction d’obédience politique. Évidemment, les victimes se comptent aussi bien chez les républicains que chez les démocrates.

Moktar Gaouad

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#4 Juillet La fête nationale américaine se déroule cette année dans un climat d’inquiétude sanitaire profonde. Les habituels feux d’artifice et regroupements autour d’un barbecue sont limités voire interdits dans plusieurs villes. Il y aura quelques festivités organisées dans la capitale par le président Trump dont notamment des dizaines d’avions militaires survolant Washington.

#Rushmore. Pour marquer la fête du 4 juillet justement, le président Trump a tenu une réunion avec ses supporters vendredi soir, dans le Mont Rushmore en Dakota du sud. Les participants n’étaient pas obligés de porter des masques et de garder une distance entre eux. Comme lors de son meeting politique il y a deux semaines à Tulsa, Trump a été très critiqué pour tenir ce genre de rencontres durant l’épidémie du Covid-19. Le Mont Rushmore est un lieu sacré pour les Indiens d’Amérique.

#Covid-19. L’épidémie due au Coronavirus continue de s’étendre un peu partout dans le pays. Dorénavant, 50 000 nouvelles infections sont enregistrées chaque jour. Il y a au total 2,8 millions de personnes ayant contracté le virus. Les hôpitaux rapportent un ralentissement du nombre de décès qui culmine toutefois à 129 000.

#BlackLivesMatter Selon le NewYork Times, les manifestations qui ont suivi la mort de George Floyd sont le plus grand mouvement de protestations de l’histoire des Etats-unis. Le journal a décompté 4 700 rassemblements sans interruption. Plus de 26 millions de personnes ont défilé dans tout le pays pour dénoncer la violence policière et le racisme dont est victime la communauté noire.

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